Le Joola, 21 ans après; la douleur toujours vive.

An 21 du naufrage du bateau Le Joola.

L'impossible deuil. La douleur toujours vive. Depuis que le navire a coulé au large des côtes gambiennes, le 26 septembre 2002, les familles des victimes ne cessent de réclamer le renflouement de l’épave, la justice et la vérité, mais aussi la prise en charge psychosociale des rescapés et de tous ceux qui ont vu périr leurs proches.


Officiellement, le bilan est de 1.863 morts et 63 rescapés. Grâce notamment à des données recueillies par des familles de victimes, le rapport d’enquête français d’octobre 2004 estime que 1 928 personnes étaient à bord, alors que le navire de près de 80 mètres de long a été conçu pour en transporter 580 (536 passagers et 44 membres d’équipage). Soit plus du triple de sa capacité officielle. Quelque 800 billets ont été vendus, mais c’est sans compter les enfants de moins de 5 ans, qui voyagent gratuitement, ainsi que les militaires et leurs familles, la ligne étant gérée depuis décembre 1995 par l’armée en raison de la situation sécuritaire en Casamance. Dans l’immense garage, le fret côtoie les véhicules garés : un camion, un véhicule frigorifique, quatre voitures et un pick-up, pour un poids estimé à 30 tonnes par le rapport d’enquête sénégalais de novembre 2002. Ils devraient être arrimés, mais ils l'étaient pas. Quant aux marchandises, leur poids total a été évalué à 23 tonnes. Une capacité qui n’est pas à son maximum, mais les réservoirs de gasoil et d’eau douce ainsi que les ballasts qui servent à l’équilibrage du navire n’auraient été que partiellement remplis.

Les mauvaises habitudes : l’introspection.

Comment arriver à changer la nature du Sénégalais ? Encore et toujours l’inconscience et la surcharge. A dire que rien n'a changé, les transports en communs notamment les bus continuent dans l'exces.

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