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Pastef, les plans B sortent de l’ombre.

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Des lieutenants de Sonko cherchent parrains. Alors que le mot d’ordre officiel de l’ancien parti de Sonko a toujours été qu’il n’y avait pas d’alternative à sa candidature, on a vu hier au moins 3 de ses lieutenants envoyer des émissaires pour chercher des fiches de parrainage. Sans le dire ouvertement, l’ancien parti Pastef semble avoir pris l’option de présenter des Plans B, C et D à la candidature hypothétique de Ousmane Sonko. Des personnes présentes à la Direction générale des Elections hier ont pu confirmer que des mandataires se sont présentés hier, pour réclamer des fichiers de parrainage au nom de Bassirou Diomaye Faye, Birame Souleye Diop, Guy Marius Sagna, entre autres. En imposant de nouvelles dispositions pour le retrait des fiches de parrainages à la présidentielle de 2024, le pouvoir espérait avoir le cœur net sur la candidature alternative à celle d’Ousmane Sonko. Peine perdue ! Pastef qui a compris le piège tendu, a envoyé cinq mandataires.

Cinq ans après, revoilà le parrainage présidentiel.

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Hier, jeudi 27 septembre a marqué le début des opérations de collectes de parrains indispensables pour participer au scrutin du 25 février 2024 . Cette épreuve fatidique destinée à réguler le nombre souvent pléthorique de candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal. Comme en 2019, lorsqu’il avait permis de passer de 80 déclarations d’intention de candidature à 5 candidats retenus pour la présidentielle, le parrainage va faire son effet pour réduire le nombre de participants au scrutin de février prochain. De manière juste ou pas, là réside de nombreuses réserves sur ce filtre électoral.  Venu prendre part à la séance de remise et d’information des fiches de collecte des parrainages organisée au profit des partis politiques à la Direction Générale des Élections (DGE), coalitions de partis et mouvements indépendants ont retiré leurs fiches de parrainages. Ils ont à ce jour plus de 125 candidats.

Le Joola, 21 ans après; la douleur toujours vive.

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An 21 du naufrage du bateau Le Joola. L'impossible deuil. La douleur toujours vive. Depuis que le navire a coulé au large des côtes gambiennes, le 26 septembre 2002, les familles des victimes ne cessent de réclamer le renflouement de l’épave, la justice et la vérité, mais aussi la prise en charge psychosociale des rescapés et de tous ceux qui ont vu périr leurs proches. Officiellement, le bilan est de 1.863 morts et 63 rescapés. Grâce notamment à des données recueillies par des familles de victimes, le rapport d’enquête français d’octobre 2004 estime que 1 928 personnes étaient à bord, alors que le navire de près de 80 mètres de long a été conçu pour en transporter 580 (536 passagers et 44 membres d’équipage). Soit plus du triple de sa capacité officielle. Quelque 800 billets ont été vendus, mais c’est sans compter les enfants de moins de 5 ans, qui voyagent gratuitement, ainsi que les militaires et leurs familles, la ligne étant gérée depuis décembre 1995 par l’armée en raison de ...

Présidentielle de Février 2024, Amadou Ba désigné candidat de la majorité presidentielle.

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Amadou Ba désigné. La messe est dite. Le premier ministre Amadou Ba est désigné pour être le candidat de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024. Le choix d’Amadou Bâ pour briguer la présidence pour le compte de la majorité a été officialisé lors d’une rencontre regroupant les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar. La rencontre tenue au Palais de la République, a été présidée, par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, l’actuel chef du gouvernement a présenté un certain nombre de ‘’critères qui ont fait la différence’’. Il s’agit de ses ‘’compétences professionnelles, sa carrière diversifiée, ses fonctions déterminantes et transversales dans l’Etat’’ sénégalais. Le jackpot à Amadou, Aly et Mame se rebellent. Et autant le dire maintenant : cette décision n'a sans effet. En effet, l’actuel premier ministre a été choisi au détriment de quatre autres candidats à la candidature : Abdoulaye Daouda Diall...

"Taaw" d'Ousmane Sembene, la critique.

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CRITIQUE       ‘’TAAW’’, UN COURT METRAGE D’OUSMANE SEMBENE. Une si belle découverte ! Il faut le dire. Ousmane Sembene a réussi à résumer un sentiment quelques minutes. Tristes images, c’est à croire que rien n’a changé. Les images restent actuelles, rien n’a changé. Afin presque. L’habillement, le langage employé, le paysage, les disques (sonorités musicales) datent naturellement d’époque post-indépendance. Puis, les années passent, et pourtant on a l’impression de vivre le film, substitués au présent malgré le temps. Dans ce film, Sembene retrace les tares de la société sénégalaise, étudiés sous différents points de vue : le chômage des jeunes, le mari et chef de famille irresponsable, un marabout qui profite de la mendicité de ses disciples pour vivre. Ces dernières ne sont guère à l’école pour étudier mais la rue pour mendier. Une anormalité normalisée, une traite d’enfants légalisée. 1970, des images sans doute qui reflètent sans l’échec de la politiqu...

"Borom sarret", quand Ousmane Sembene dépeint le Sénégal post-colonial.

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     Réalisé par Ousmane Sembene en 1963, « Borom Sarret » est un court métrage né dans un contexte socio-économique et politique bien précis. Une année qui correspond sans doute à une période d’après indépendance. Les colons sont partis et l’administration d’une zone qui est désormais un Etat souverain revient aux personnes qui y résident, les politiques. Les Sénégalais ont longtemps rêvé d’un changement dans leur mode de vie. Mais trois ans après la libération de certaines colonies, des pratiques coloniales persistent toujours et les conditions de vie sont devenues plus difficiles. La mentalité du sénégalais a cette époque a été de mise dans ce film. Cette situation d’après indépendance est matérialisée dans le film par les éléments descriptifs. Sembene réalise ici un coup de maître en réalisant un film fort et dur sur le récit, un monologue riche certes humoristique mais parfois frappant. Les couleurs (noir et blanc), de même que les plans, les mouvements de ...

2024, Macky Sall candidat sans se déclarer.

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À moins de dix (10) mois de son organisation, c’est toujours le flou artistique autour de la présidentielle de 2024. Si la date est officiellement arrêtée (25 février 2024), les noms des réels candidats qui vont devoir s’affronter à la magistrature suprême restent encore à déterminer pour diverses raisons liées aux parrainages, à la candidature de trop ou simplement à l’hypothèque juridico-judiciaire sur l’éligibilité de certains acteurs politiques. Le tout dans un climat politique extrêmement chargé sur fond de processus électoral vicié, de ''mortal kombat'' et d’irrédentisme de la classe politique, pouvoir comme opposition. Focus sur la question du troisième mandat du président Macky Sall, qui est sur tout les lèvres. La Présidentielle de 2024 approche et personne ne connaît les intentions, officiellement, les intentions du leader Macky Sall. Le chef de file de l'Alliance Pour la République (APR) entretient le suspense sur sa volonté de se présenter pour un troisi...